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The King of New-York (Abel Ferrara -1986-)

Publié le

Pour redevenir le roi de New York, Frank White ambitionne dès sa sortie de prison de liquider ses rivaux mafieux.


Dramatisation à l'extrême récurrente, via une bande son grave accompagnant des scènes théâtralisées. Le plus souvent, c'est le mafieux joué par Christopher Walken qui a le droit à ce florilège de mise en scène. Le problème est qu'il n'a que trop peu de profondeur. Du coup cette dramatisation, cette théâtralisation n'ont qu'un demi-effet. On dirait presque que le côté réussi de The King of NewYork tient là ! Les autres rôles sont eux aussi des durs à cuir : des gangsters blacks à la petite semelle, un chef de gang asiatique, le classique chef rital, des flics qui se prennent pour des héros... Que des gros bras (pour pas un pete de réflexion) ! En apparence car si l'on s'arrête sur leurs répliques, là encore le bas blesse. Ils sont eux aussi dépeints superficiellement, sans une seule réplique qui fait mouche.Une discursivité et une psychologie des rôles très très embryonnaires, le tout étant assemblé par Abel Ferrara sans doute pour surfer sur la vague des films de pégre.

Ce film de mafia là n'est que flingues, "gros bras" animalisés et manque de profondeur scénaristique, que la bande son tente tant bien que mal à corriger et atténuer. La mise en scène est rapide, basique et sommaire, laissant place à l'action, à la noirceur et aux règlements de compte.

Quand vous voyez Frank White sortir à peine de prison et loger direct au sublime hôtel Plaza de New York, possédant une limousine et entouré de deux déesses, vous vous dites logiquement que tout va être rapide au plan de la mise en scène ! Un film qui commence d'entrée par des accélérations de scénario a souvent du mauvais-sang à se faire, si ce n'est pas lui c'est le spectateur qui se le fait ! Un film à éviter, par sa violence injustifiée.

Jeu d'acteur
Christopher Walken :):):):(


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