Pitch :  on suit un pilote d’avion solitaire, Porco Rosso, qui, sous l’Italie fasciste, est chasseur de prime.

Avis :  sans doute le film d’animation le moins philosophique du grand maître Hayao Miyazaki. Et sur ce point, Miyazaki pêche (surtout quand on a vu ses remarquables Voyage de Chihiro et son Château ambulant). Mais attention, Porco Rosso date de 1992, tandis que ces derniers films d’animation sont beaucoup plus récents. Donc j’en viens à dire que pour son époque de conception, Porco Rosso est tout simplement culte ! Petite amélioration notable du paysage du film d’animation de son temps, c’est sûr. Mais il y a quand même les usures normales du temps, celles qui défigurent, celles qui font mal vieillir ce film. Porco Rosso, cet homme blessé et déshumanisé (il est devenu un cochon par ensorcellement) ne suffit par à lui seul à me toucher. Dommage ! Il manque une ambiance non pas féerique mais au moins métaphorique, celle qui prêterait au rêve. J’aurai bien voulu voir les causes de son ensorcellement, un peu comme dans Le Château ambulant. J’aurai adoré aussi un prolongement du film. Ça finit trop vite. 20 minutes de plus aurait bonifié énormément ce film, si la fin traitait de la transformation de Porco Rossso en….humain, ou tout simplement si son association dans les airs avec son rival avait été mise en scène (ils s’apprêtaient à affronter un escadron de l’armée de l’air italienne). Par contre, le très bon côté du film c’est ce florilège de dialogues élaborés, presque plus destinés aux grands enfants qu’aux plus petits. Superbe ! Porco Rosso est un dessin-animé pour tous, petits et grands, et ça, ça mérite d’être dit.  

Note "tous petits"  :):):):)(+:) )

Note graphisme  :):):):)(+:) )

Note animation  :):):):(

Note doublage  :):):):)

Note morale  :):):):(

NOTE GENERALE  :):):):)