Le Péril jeune (Cédric Klapisch -1995)

Pitch : quelques jeunes hommes se retrouvent plusieurs années après avoir quitté le lycée. Ils assistent pendant son accouchement la compagne de leur meilleur ami, mort une semaine auparavant d'une overdose. C'est pour eux l'occasion de confronter leurs souvenirs.
Romain Duris endosse là, un rôle qui va le lancer complètement.

Quand on a vu comme moi LAuberge Espagnole, avant Le Péril Jeune, on peut se permettre de songer à un souffle universel chez le réalisateur Klapisch. La colocation cosmle opolite dans lAuberge, et avant : un milieu étudiant français dépeint dans sa globalité, mais parfois tout en finesse, en détail. La troupe dacteurs avait de quoi devenir culte : des petites histoires dans la grande. Un hymne « sexe, drogue et rockn roll », à la sauce française, mais tellement sincère.

Cédric Klapisch est un bon. Il tente une lecture plurielle de ces étudiants. Au montage et à la mise en scène, il surfe sur deux tableaux : la retrouvaille comme fil rouge -la confidence entre quatre jeunes hommes jadis étudiants dans le même bahut- ; la chronique sociale qui vient météoriser le tout. Le Péril Jeune parle et suggère plusieurs choses qui sont encore vraies aujourdhui, en lycée : la démotivation, la précarité, linstabilité, les amitiés fragiles et éphémères, les amourettes qui forment un homme, le lâchage complet le soir drogue, alcool-.

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